Le directeur technique châssis de Renault F1, Nick Chester, évoque les défis du circuit de Sepang, mais aussi la météo extrêmement imprévisible en Malaisie qui est rarement avare en surprises.
"Avec cette combinaison de virages lents, rapides et à moyenne vitesse, nous devrions être assez bien situés en Malaisie. Nous devrions être à nouveau la quatrième force du plateau," prédit-il.
"La R.S.17 possède un bon rythme et était performante sur piste humide à Singapour. Les conditions pluvieuses de Singapour nous offrent d’ailleurs de précieuses informations tant la Malaisie est connue pour ses rebondissements météorologiques. Dans l’ensemble, la voiture fonctionne bien."
Verrons-nous des évolutions sur la voiture à Sepang ?
"Des éléments sont en route pour la Malaisie, le principal étant une « carrosserie » plus fine à l’arrière. Ce développement vient compléter les progrès effectués sur nos réglages."
Chester est aussi déçu se rendre pour la dernière fois en Malaisie. A-t-il des souvenirs particuliers après dix-huit ans de F1 dans ce pays ?
"J’apprécie la Malaisie. C’est un beau tracé et j’étais présent à la première édition en 1999. Cela me semble une éternité ! Il y a eu de nombreuses courses difficiles et le climat s’est souvent allié avec le circuit pour faire redoubler d’efforts tous ceux sur le muret des stands ou derrière le volant. Ce rendez-vous manquera au calendrier."