Renault est pratiquement reparti de zéro pour concevoir son nouveau moteur. Le revers de la médaille ? L’ERS du V6 tricolore pêche par sa fiabilité… En attendant des correctifs, les promesses semblent au moins tenues du côté de la performance, à en croire Christian Horner.
« Je pense qu’en termes de performance, ils semblent dans la lignée de ce qu’ils nous ont promis, ce qui est encourageant. Ce que cela vaut par rapport aux autres… vous voyez des chiffres effrayants chez Mercedes et Ferrari, mais tout ce que nous pouvons faire, c’est travailler avec ce que nous avons, et voir si les progrès sont clairs, voir s’il y a un vrai potentiel de développement. »
« Bien sûr, il y a quelques légers doutes, mais énormément d’efforts sont fournis pour les régler, et j’espère que ce sera prêt à temps pour Melbourne. »
« Je pense que nous pouvons voir que la souplesse de conduite s’est grandement améliorée. Du côté de la performance, il semble que nous ayons fait un pas dans la bonne direction, en conformité avec ce qui était promis. Nous allons arranger le reste. Je suis confiant que Renault y arrivera. »
Il faut espérer pour Red Bull que Renault revienne rapidement au niveau de Mercedes. Même si le règlement aérodynamique a largement évolué, le directeur de l’écurie autrichienne assure que le moteur sera toujours un élément particulièrement décisif en 2017…
« Bien sûr, l’unité de puissance est toujours un élément-clef, parce qu’il y a plus d’appui, et donc vous êtes en vérité plus longtemps à pleine charge, donc l’unité de puissance devient encore plus sensible. Mais j’espère que les moteurs sont en train de converger. Je pense que les voitures ont l’air formidable. Le seul élément qui me manque, c’est le bruit. Quand vous êtes sur la piste et que vous voyez les voitures, elles ont l’air fantastique, ce serait juste encore mieux si le bruit était meilleur, s’il y avait un hurlement, un moteur qui vrombit. »