Nick Chester, le directeur technique châssis de Renault F1, évoquait récemment les nouvelles pièces qui étaient dans les tuyaux du côté d’Enstone, qui se concentre désormais presque à 100% sur la monoplace 2019.
Et ce n’est pas une petite pièce qui arrivera dès le prochain Grand Prix, en Belgique, à Spa...
"Nous aurons un nouveau fond plat et des petits éléments de carrosserie qui y sont rattachés. Cela devrait être utile. Il y aura plus de choses à venir après et nous évaluerons ces évolutions au fur et à mesure de leurs arrivées."
Comment se sent l’équipe Renault F1 au moment d’aborder la seconde partie de saison ?
’"Nous sommes revigorés après les vacances d’été. Tout le monde a connu une première moitié d’année assez difficile et se sent bien mieux après la pause. Nous sommes engagés dans un combat extrêmement serré au cœur du peloton. Nous devons améliorer la performance de la voiture pour que cela se passe bien jusqu’à la fin de l’année, mais notre but est de conserver la quatrième place. Nous avons poussé très fort et nous avons beaucoup de travail à faire. Nous pouvons le faire, nous avons seize points d’avance, mais une seule course peut effacer tout cela comme nous l’avons vu en Autriche."
Que faut-il faire pour garder la main face à Haas F1, avec de moins en moins de nouveautés à venir sur la RS18 ?
"Nous avons deux bons pilotes, nous fonctionnons bien et, même si le rythme de notre monoplace n’est pas exactement celui que nous voulons en ce moment, nous travaillons dur pour améliorer cela. L’objectif est de nous qualifier devant nos concurrents. Cela facilite la tâche, mais si nous n’y arrivons pas et que nous sommes proches, nous avons tendance à réaliser de bonnes courses. Nous devons donc trouver du rythme brut, mais tant que nous sommes près, nous sommes convaincus que nous pouvons prendre l’avantage sur nos rivaux."