Les équipes partenaires de Renault ont fait de nombreux tests en ce début d’année et certaines pourraient tomber en manque de moteurs avant la fin de la saison. C’est ce que l’ont dit déjà chez Renault alors que la saison n’en est qu’à son cinquième Grand Prix.
“Nous étions très en retard lors des premiers essais, nous étions en crise, mais nous n’avons pas paniqué,” déclare Rob White, le responsable de Renault Sport F1. “Nous avons mis en place un plan pour rattraper notre retard. Depuis lors, nous avons bien progressé, mais malheureusement pas assez.”
Ces progrès ont toutefois eu un prix. “Chacune de nos équipes a consommé plus de composants que ce qui était prévu, elles sont à différents stades de développement. Pour certaines, il sera difficile de boucler cette année en restant dans la limite des cinq moteurs par saison,” poursuit l’ingénieur britannique.
Le moteur Renault pourra-t-il revenir au niveau du Mercedes ? “Il n’y a rien dans le concept de notre moteur qui pourrait nous empêcher d’en faire le meilleur de tous,” ajoute White, qui admet avoir pensé à la solution de Mercedes : séparer les 2 turbines du turbo. "Nous y avons réfléchi mais nous n’avons pas considéré cela comme une solution absolument nécessaire pour gagner."
Chaque pilote a droit à cinq moteurs pour la totalité de la saison et si un sixième moteur est nécessaire pour terminer l’année, la FIA a prévu des pénalités.