La Scuderia Toro Rosso est désormais liée à Renault, comme sa grande soeur Red Bull. Le constructeur français promet à Toro Rosso un soutien aussi important que pour ses trois autres partenaires : Red Bull, Lotus et Caterham.
“L’accord de partenariat a été conclu très tôt l’année passée (mai 2013), ce qui nous a permis de mettre en place de bonnes relations de travail,” explique Rémi Taffin, le responsable des activités piste de Renault Sport F1. “Le timing était parfait, car Toro Rosso en était au tout début du développement de sa nouvelle STR9. Grâce à ça, nous avons été en mesure de leur fournir un tas d’informations afin qu’ils puissent optimiser l’installation du moteur et ses accessoires et de leur donner des conseils pour qu’ils puissent prendre les meilleures décisions possibles. James Key et son équipe sont des personnes très ouvertes aux nouvelles idées qui rendront la voiture aussi compétitive que possible.”
Comment va s’organiser Renault pour fournir ses services à ses quatre partenaires ? “Toro Rosso recevra le même soutien que nos autres partenaires. Nous allons donc détacher huit personnes chez eux : deux ingénieurs, un ingénieur en charge des performances, deux techniciens, deux ingénieurs en électronique et un mécanicien. Etant donné que le contrat a été signé assez tôt, ces personnes ont pu rencontrer leurs homologues et très vite se mettre au travail sur certains paramètres et procédures d’une façon constructive. Pour nous, c’est une chose positive que Toro Rosso soit proche de Red Bull Technology, car nous sommes déjà habitués à leurs méthodes de travail et à leur boîte de vitesses,” poursuit Taffin.
Quel est l’objectif de Renault avec Toro Rosso ? “Il est un peu trop tôt pour faire des pronostics, car tout est nouveau, mais notre objectif est bien sûr que la Toro Rosso soit la plus compétitive possible. C’est une équipe très ambitieuse qui a envie de se battre pour marquer des points et signer des podiums. Mais c’est la course de Melbourne qui sera le premier test pour tout le monde. Nous allons y aller étape par étape. La première est d’accumuler un maximum de kilomètres cet hiver. Le deuxième objectif est bien sûr de franchir la ligne d’arrivée à Melbourne,” ajoute l’ingénieur français.