Red Bull presse Renault pour obtenir des évolutions performantes et fiables de son moteur mais le motoriste français vient de lui répondre : les évolutions arriveront ’le plus tard’ possible, à cause des restrictions sur le nombre d’éléments moteur utilisables cette saison, avant que des pénalités arrivent.
La situation est déjà tendue du côté de Daniel Ricciardo mais ce n’est pas pour autant que l’Australien bénéficiera plus vite d’évolutions.
"Nous avons déjà fait un pas en avant en Chine, en qualifications plutôt qu’en course," rappelle Cyril Abiteboul.
Le Français fait référence à l’arrivée d’un bouton magique, qui permet l’utilisation d’une cartographie plus performante mais sur un tour seulement, pour le moment.
"Cela aide tous nos pilotes le samedi mais pas le dimanche. Nos progrès arriveront plus tard de ce côté, quand nous aurons la 1ère évolution de notre moteur, le moteur n°2."
Des rumeurs ont fait état d’une arrivée au Canada, un circuit très gourmand en puissance.
"Il arrivera aussi tard que possible. Bien entendu, je veux plus de performance et le plus vite possible mais les règles sportives nous obligent à introduire ce 2e moteur du quota le plus tard possible. Avant cela nous pouvons trouver plus de performance dans l’essence ou l’optimisation d’autres choses."
Abiteboul admet être étonné des problèmes de fiabilité survenus chez Red Bull, notamment après la casse du turbo de Daniel Ricciardo en Chine. Cependant il dément les propos de Christian Horner.
"Il n’y a absolument aucun manque de pièces de rechange. Non, non et non. Nous nous assurons toujours d’avoir les meilleures pièces disponibles quand nous installons un moteur dans un châssis."
"Soyons clairs, nous ne nous attendions pas à avoir de problème particulier à ce stade de la saison. C’est pourquoi il faut parfois jongler avec le stock prévu pour nos équipes clientes. Mais ce que nous avons fait lui a permis d’avoir le meilleur moteur possible disponible."