L’avenir de trois équipes de Formule 1 - Lotus, Red Bull, Toro Rosso - dépend des dernières discussions entre Renault, la FOM de Bernie Ecclestone et CVC.
Jérôme Stoll, le président de Renault Sport (photo), est à Abu Dhabi pour négocier les primes premium qui seront perçues par Renault si le constructeur décide de revenir en tant qu’équipe.
Un accord permettrait à la fois de lancer le rachat de Lotus par Renault, de fournir un moteur (à rebadger) à Red Bull et de continuer en Formule 1 pour Toro Rosso, avec Ferrari comme motoriste.
Si ces discussions n’aboutissent pas avant le 7 décembre, Lotus risque d’être placée en administration judiciaire par la cour de justice de Londres, les factures impayées continuant de s’accumuler.
Cela poserait, par ricochet, un gros problème à Red Bull et Toro Rosso. Renault est donc en position de force en faisant trainer jusqu’à la dernière limite les discussions mais Bernie Ecclestone et CVC ne sont pas non plus du genre à se laisser intimider.
De son côté, Franz Tost a confirmé que le contrat pour un moteur Ferrari 2015 était "prêt à être signé. Mais il ne faudrait pas que les choses durent encore trop longtemps car je ne peux pas raccourcir les vacances de Noël de nos fournisseurs pour la voiture 2016."
Le patron de Toro Rosso ajoute que cet accord n’engage en rien Max Verstappen dans un éventuel avenir en Rouge à l’horizon 2017.