Après la reprise tardive de Lotus par Renault fin 2015, l’écurie française vit comme prévu un début de saison très compliqué. Toujours sans points après la troisième manche du championnat 2016, Renault a semblé sombrer en Chine avec les 17e et 22e positions à l’arrivée pour ses pilotes Kevin Magnussen et Jolyon Palmer. Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault F1, fait le point sur son programme de développement.
« Pour le moment, de petites améliorations de l’aérodynamique sont prévues, et une grosse évolution se profile pour l’Espagne. Mais il nous reste encore à décider à quel point nous allons encore travailler pour 2016, car les évolutions de cette année devront à tout prix nous aider en 2017. »
« Au sein même de l’équipe, les avis divergent parce qu’il n’est pas non plus idiot de développer la voiture actuelle. Ça pourrait améliorer nos performances et nous permettre de terminer cette saison en meilleure position. »
« Mais le règlement aérodynamique de 2017 introduira de gros changements et nous devons déterminer si nous nous concentrons sur la nouvelle voiture. Nous devons nous décider d’ici deux semaines, et ça pourrait vouloir dire que nous mettons un terme au développement de la monoplace 2016. »
Si le châssis de cette année n’est pas à la hauteur, le moteur Renault devrait en revanche reprendre du poil de la bête avec une évolution majeure prévue pour le Canada.
« Quoi que nous fassions sur la voiture, il nous faut un moteur plus compétitif. Je ne peux pas vous dire exactement combien de chevaux supplémentaires sortiront du nouveau bloc, mais nous pensons que l’écart qui nous sépare encore de Mercedes sera réduit de moitié. »