On le sait, les moteurs V6 turbo hybrides de cette année doivent être homologués auprès de la FIA au plus tard le 28 février. Ce gel en cours de saison est destiné à maitriser les coûts et à ne proposer qu’un seul moteur pour le reste de l’année.
En proie à différents problèmes depuis la fin janvier, Renault n’exclut pas de solliciter la FIA pour continuer à travailler sur son moteur après cette date limite. Il faudra alors invoquer des raisons liées à la fiabilité.
"Si nous avons des problèmes de fiabilité, c’est plus difficile de les résoudre après avoir fait homologuer le moteur. Il y a heureusement une règle juste et équitable qui nous permet de changer des pièces si nous avons des problèmes de fiabilité. Nous y avons eu recours dans le passé (lors de l’ère des V8) et je pense que nous y aurions à nouveau recours si besoin," concède Rémi Taffin.
Des propos alarmistes ? Pas vraiment... "Je ne dis pas que nous avons des problèmes massifs à ce sujet, nous avons fait de bons tests au banc. Chaque pièce fonctionne bien, il faut maintenant qu’elles fonctionnent bien toutes ensemble."
"C’est pour cela que nous n’avons pas encore tiré toute la performance de chacun de nos composants. Nous souffrons depuis que nous avons tout mis dans la voiture pour en tirer le meilleur," conclut Taffin.