Renault a reconnu avoir fait un test "secret" en Autriche, pendant 6 jours, avec Toro Rosso sur les installations de AVL. Mais le test était on ne peut plus légal et pas si secret que cela selon Rémi Taffin, le directeur des opérations piste.
Il n’y avait également pas de tapis roulant comme les médias l’ont rapporté.
"En ce qui nous concerne, c’était un moyen de soutenir Toro Rosso et trouver un moyen d’améliorer la performance que nous avions à ce moment (juste avant le 1er GP). Tous les bancs moteurs que nous avons à Viry était déjà occupés, donc nous avons pris cette opportunité d’en exploiter un ailleurs," explique Rémi Taffin.
Le problème c’est qu’une lettre anonyme, envoyée à Mercedes, Ferrari, Sauber et la FIA, a mis le doute sur les conditions de cet essai.
"Nous enquêtons encore et quand nous aurons tous les détails, nous vous donnerons une réponse," commente la FIA pour le moment.
La lettre anonyme mentionnait la présence d’Antonio Felix da Costa dans la voiture et que la Toro Rosso avait même pris feu.
"Il n’y a pas eu d’incendie. Nous avons eu des incidents sur notre moteur mais cela n’avait rien à voir avec l’incendie qui est décrit," commente Taffin.
Pour le Français, il n’y a pas plus à creuser. "Chez Renault nous ne faisons pas de publication dans la presse de tous nos tests sur banc. Celui-ci faisait tout simplement partie de notre programme. Il faut demander au gars qui a envoyé cette lettre parce que je ne sais pas pourquoi ça sort maintenant."