Renault F1 a relativisé l’impact des pénalités de 10 places sur la grille que ses clients (Red Bull et Toro Rosso) vont avoir 2 à 3 fois cette saison.
Cela a commencé avec Max Verstappen au Canada, quand Renault F1 a changé de manière stratégique le moteur du Hollandais. Malgré sa lourde pénalité, le pilote Toro Rosso a réussi à revenir au niveau de son équipier Carlos Sainz.
En Autriche, sauf surprise et changement de dernière minute, ce sont les deux Red Bull de Daniel Ricciardo et Daniil Kvyat qui changeront de moteur et devront partir vers le fond de la grille de départ.
Pour Cyril Abiteboul, qui se réjouit de pouvoir enfin se consacrer à la performance après une période sombre en termes de fiabilité, partir dernier n’est pas la fin du monde si la pénalité est appliquée sur les bons circuits.
"Ces pénalités arriveront malheureusement, peut-être deux fois par voiture," expliquait récemment le directeur général de Renault F1. "Nous devons maintenant faire avec, c’est une contrainte supplémentaire. Je sais qu’il y a beaucoup de frustration, mais subir dix places de pénalité sur un circuit qui permet les dépassements est préférable, si nous parvenons à avoir les bons réglages et suffisamment de puissance pour doubler ensuite. Je suis bien sûr désolé pour nos clients, mais je ne pense pas que cela change grand chose à l’issue du championnat désormais."
Pour la puissance, il faudra toutefois attendre le Grand Prix de Belgique : les moteurs neufs prévus pour les Red Bull sont les mêmes que ceux homologués en début de saison mais fiabilisés et optimisés.
Comme nous vous le rapportions, Renault F1 fait tourner plusieurs prototypes de moteurs évolués à Viry-Châtillon et décidera quels sont les meilleurs développement à utiliser à Spa, en accord avec les 12 jetons maximum dont le motoriste dispose.