Renault prépare l’introduction d’une nouvelle spécification moteur pour les trois équipes que le constructeur équipe, et cette évolution devrait être disponible lors du Grand Prix du Canada, même si les premières fournitures de ce modèle évolué pourraient être effectuées lors du Grand Prix de Monaco.
Cette évolution permettrait à Renault de gagner environ 30 chevaux, ce qui produirait un gain net de trois dixièmes de secondes sur un circuit tel que celui du Canada. Le moteur Renault dépasserait alors les 950 chevaux, réduisant presque de moitié son déficit sur les blocs Ferrari et Mercedes, qui tournent autour des 1000 chevaux.
"Si nous suivons notre plan, il faudra du temps avant que n’arrive le deuxième moteur, mais il y aura une évolution de l’unité de puissance et du carburant" explique Cyril Abiteboul.
De son côté, Honda préparerait une évolution pour la même période, qui offrirait aux pilotes Toro Rosso un surplus d’une quarantaine de chevaux. Red Bull aurait annoncé au manufacturier japonais qu’un contrat ne serait possible qu’à la condition que le moteur Honda développe une puissance similaire au Renault.