Renault veut être en position de pouvoir obtenir la quatrième place du classement des constructeurs en 2018, et espère y parvenir de manière plutôt confortable en prenant une certaine marge sur le reste du peloton.
"Notre équipe est gérée de manière très précise" explique Bob Bell, directeur technique. "J’imagine que l’on peut voir les choses se disant que nous étions sixièmes l’an dernier et que nous devons nous mettre en position de maintenir une quatrième place confortable au championnat".
"En regardant une équipe comme Force India, qui a été capable de cela, on doit être capable de faire le même travail avec des ressources similaires. C’est clair. Je pense que tant que nous ne prouverons pas à Renault que nous sommes capables de faire cela, ils ne signeront plus de chèques pour du personnel et des ressources".
Renault suit un plan de bataille depuis son retour en 2016 et bien qu’elle compte viser le titre pour 2020, l’équipe n’est pas encore en mesure de se battre face aux équipes de pointe.
"Il faut que nous prouvions ce que nous valons à chaque étape. Une fois que nous avons fait cela, nous pouvons commencer à discuter de ce qu’il manque pour aller chercher les trois meilleures équipes, car c’est une ligue différente en termes de ressources".
"Nous sommes prêts pour ça, Renault est prêt pour ça et il faudra se développer au point de pouvoir se battre juste derrière le top 3. C’est une autre étape à franchir et il faudra discuter des ressources nécessaires".
Renault a vécu des essais d’avant-saison positifs et a parcouru un bon kilométrage. Bell s’avoue convaincu par le rythme de la RS18 et reconnaît que les données ont été encore plus positives que celles simulées en soufflerie.
"Nous avons été un peu meilleurs que ce que nous pensions après le passage en soufflerie donc c’est positif. Nous sommes où nous espérions être. Est-ce que ce sera suffisant ? Je ne sais pas. Tant que nous ne serons pas à Melbourne, personne ne saura vraiment".