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Renault veut placer des jeunes pilotes chez ses équipes clientes

De l’utilité d’être motoriste en F1

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Le point commun entre Robert Kubica, Heikki Kovalainen et Romain Grosjean ? Tous faisaient partie de l’académie des jeunes pilotes Renault, et tous ont été promus en F1.

Relancée en 2016 après le rachat de Lotus par le constructeur français, la Renault Sport Academy est encore dans une phase de reconstruction. La tête de proue de la promotion 2018 sera Jack Aitken, qui, à 22 ans, découvrira la Formule 2.

Renault ambitionne d’ici 2020 de placer en F1 un pilote formé au sein de son Academy. Pour ce faire, Cyril Abiteboul, le directeur de l’écurie, compte s’appuyer sur les écuries privées que fournit Renault. Comme Charles Leclerc, placé par Ferrari chez Sauber en échange d’une réduction sur la facture du V6, Renault pourrait tirer profit de ses clients dans les prochaines saisons, sans avoir à construire une équipe B comme Red Bull l’a fait avec Toro Rosso.

« Pour le moment, nous n’avons pas de plan » révèle Cyril Abiteboul. « Mais si vous regardez les moyens disponibles pour accéder en F1, pouvoir utiliser une autre équipe pour avoir une confirmation sur les capacités d’un pilote est très utile. Nous avons cette possibilité grâce à notre travail de fournisseur moteur. »

« Nos plans pour les prochaines années sont très clairs avec Red Bull et McLaren, mais la stratégie pilotes, c’est quelque chose que nous prenons clairement en compte quand nous songeons à une stratégie de long terme pour notre activité de fournisseur moteur. »

McLaren et Red Bull sont des grandes structures – trop prestigieuses pour accepter d’accueillir un jeune pilote Renault dans ses rangs. Renault devrait de fait collaborer avec des écuries plus modestes pour placer ses jeunes pilotes.

« Il y a toujours un lien entre votre stratégie de fourniture moteur et votre stratégie de développement de jeunes pilotes » poursuit le Français. « Nous regardons ce qu’a fait Mercedes avec un certain nombre d’équipes par le passé. Nous le ferons également à un moment donné. »

« Nous ne pouvons déconnecter la fourniture moteur et la Renault Academy. Pour le moment, nous héritons toujours de notre passé de simple fournisseur moteur pour Red Bull, mais nous établissons actuellement notre stratégie pour le prochain cycle de notre activité de motoriste. Et nous devons prendre en compte cet aspect. »

« C’est le but de la Renault Sport Academy : pouvoir amener un de ces jeunes gars en F1 d’ici 2020. »

Dès cette année, Renault a pu s’attirer les services de Carlos Sainz en acceptant que Toro Rosso rompe son contrat moteur, pour signer avec Honda. On voit donc que la stratégie moteur donne des arguments de poids pour choisir ses pilotes – jeunes ou non.

« Nous avions une alternative [aux options Robert Kubica et Sergey Sirotkin, testés par Renault] » poursuit Cyril Abiteboul, « une alternative liée aux négociations des moteurs pour 2018. »

« C’est une autre preuve qui montre que vous ne pouvez déconnecter votre stratégie de fourniture moteur de votre stratégie de choix des pilotes. »

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