L’avenir de Monza en Formule 1 continue à déchaîner les passions et c’est maintenant le premier ministre italien en personne, Matteo Renzi, qui s’est invité dans le débat.
Le circuit italien souhaite toujours signer une prolongation de son contrat mais, malgré les aides reçues ces dernières semaines, il ne peut pas accepter les exigences financières de Bernie Ecclestone, qui ont tout simplement doublé.
"La Formule 1 ne se nourrit pas que d’argent mais aussi de symboles. Nous dirons dimanche à Bernie Ecclestone à Monza, où je serai présent : ne touchez pas au Grand Prix à Monza !" lance le premier ministre italien sur RTL Italia.
Mais Bernie Ecclestone résiste : il est fini le temps où les vieux circuits européens bénéficiaient d’une belle remise sur la facture.
"Pour 2016 le Grand Prix est assuré à Monza mais pas ensuite," indique le grand argentier de la F1. "Pour l’assurer, il faut qu’ils signent le contrat. Je suis ravi de le faire si les gens de Monza le font. Pendant des années, ce circuit a fait ce qu’il voulait. Ce modèle ne fonctionne plus. Le monde a changé."