Il ne reste plus qu’un Grand Prix à Daniel Ricciardo avant de refermer la page Red Bull : une longue page, qui a commencé à s’écrire avec Toro Rosso avant que l’Australien ne rejoigne l’écurie-mère en 2014, au début de l’ère V6.
L’heure du bilan a sonné… Quel fut donc le moment le plus difficile qu’a eu à affronter Daniel Ricciardo chez Red Bull ?
« Probablement la saison 2015 » répond-t-il pour Autoweek. « Je suis arrivé dans l’équipe en 2014 et j’ai plutôt très bien réussi, ce qui a surpris beaucoup de monde. Donc dans mon esprit, 2015 serait encore meilleur, je pensais que je gagnerais probablement le titre mondial. Mais nous avons beaucoup souffert, donc gérer ce moment difficile et revenir au sommet fut le défi le plus compliqué. »
Au contraire, Daniel Ricciardo dit avoir vécu son meilleur moment chez Red Bull cette saison, en Principauté.
« La première victoire sera toujours un très grand moment. Mais je citerais probablement la victoire à Monaco cette année. J’étais sur un nuage pendant littéralement 10 jours ! Je ne dormais presque plus après, tant j’étais excité. J’ai toujours un peu d’alcool dans le sang ! »
En cette fin de saison, Daniel Ricciardo, qui rejoindra Renault l’an prochain, est logiquement interdit de simulateur Red Bull pour tout ce qui concerne la saison 2019. A quel point cela affecte-t-il l’Australien ? Les simulateurs sont-ils vraiment un reflet fidèle de la réalité sur piste ?
« Ils sont assez bons. Ce ne sera jamais la réalité. Je n’attribuerai jamais une victoire au travail réalisé dans le simulateur. Mais ils peuvent vous aider pour apprendre un circuit et régler une voiture. Pour nous, faire un changement mécanique pourrait prendre 15 minutes. Dans le simulateur, 10 secondes. Donc nous pouvons en faire beaucoup. Vous pouvez donc apprendre beaucoup plus de choses. Un simulateur reflète peut-être 80 % de la réalité d’une voiture. Un jeu PlayStation, environ 20 %. »
Le simulateur est-il devenu avec le temps la nouvelle résidence secondaire de Daniel Ricciardo ? On sait que certains pilotes y passent beaucoup de temps, mais que d’autres, comme Kimi Räikkönen, n’en voient pas l’intérêt.
« Je passais plus de temps dans le simulateur que sur la piste lors de mes débuts en F1. Mais c’était plus de l’ennui pour moi qu’une phase d’apprentissage. Pour être honnête, maintenant, j’y vais seulement si l’ingénieur le veut. Si le simulateur prenait feu demain, je ne serais pas trop déçu ! »