Après un début d’année compliqué, Daniel Ricciardo s’apprête à débarquer sur le circuit de Shanghai. À l’instar de ses collègues, il trouve le tracé plutôt technique, sauf peut-être au moment d’aborder l’interminable ligne droite…
« Shanghai est plutôt chouette, commence le pilote Red Bull. Mais bon, je reste près du circuit alors je ne pourrai me plonger dans la ville qu’une petite journée, pour faire les magasins et manger. Ces dernières années, j’ai repéré quelques bons restaurants et j’aime la cuisine locale. »
« Sur ce circuit, continue Ricciardo, le paddock est immense ! Il faut être un athlète rien que pour en faire le tour. En ce qui concerne le tracé, je le qualifierais de ‘technique’. Les trois premiers virages sont tous très longs et techniques. Je crois qu’ils sont assez uniques dans le calendrier. Et la piste est très, très abrasive pour les pneus avant. »
Et cette fameuse ligne droite ?
« On pourrait boire une canette de Red Bull le temps d’en voir le bout, plaisante l’Australien. J’ai entendu bon nombre de pilotes dire qu’elle était ennuyeuse. Eh ben, s’ils la trouvent barbante à bord d’une F1, qu’est ce qu’ils auraient dit dans une Formule BMW ! J’ai piloté ici quand j’étais petit, avec ma coupe afro et mon enthousiasme débordant, mais croyez-moi, si j’avais pu lire un bouquin pour passer le temps dans la ligne droite, je l’aurais fait. »
Les pneus « option » des dernières saisons voient leur espérance de vie mesurée en virages plutôt qu’en tours, ce qui a l’air de convenir à l’Australien.
« C’est plutôt extrême, confie-t-il, mais je préfère ça aux pneus qui mettent 3 tours à chauffer. C’est fantastique que ces gommes soient efficaces tout de suite. En qualifications, on pilote comme des grand-mères lors du tour d’installation pour ne pas détruire les pneus avant d’entamer notre tour rapide. »