Daniel Ricciardo vient d’apporter de l’eau au moulin de ceux qui pensent que nous ne verrons pas les performances réelles des Formule 1 de 2017 à l’issue des huit journées d’essais de Barcelone.
Seul Niki Lauda, directeur non exécutif de Mercedes, a affirmé que nous aurions une première idée assez claire des forces en présence avant que le cirque de la F1 ne décolle pour le premier Grand Prix, en Australie, à Melbourne.
L’Autrichien estime que les équipes devront aller chercher la performance (et les données les plus représentatives possibles) lors des derniers jours des essais hivernaux afin de mieux guider les ingénieurs sur les premières grosses évolutions à développer.
Pour le pilote Red Bull, ce n’est pas la priorité.
"La première chose que l’on recherche est la fiabilité. Parce qu’il y a très peu de journées de tests disponibles. Vous savez que le temps passé en piste est important pour la voiture, pour le développement mais aussi pour nous, les pilotes, sur le plan physique," commente Ricciardo.
"Je sais que ma préparation physique cet hiver a été la meilleure possible mais c’est toujours très différent du pilotage en réel d’une voiture de course. J’arriverai en forme et prêt pour la première journée d’essais dans la RB13 mais ça fera mal quand même parce que votre corps n’a pas subi ce genre de forces depuis longtemps."
"Vous voulez toujours vous retrouver au volant, faire les tours et voir ce que ça donne. Parce que rien ne vaut l’entrainement en piste."
C’est dans un 2e temps que la performance sera l’objectif. Mais pas le chrono absolu.
"Une fois que la fiabilité de la machine est atteinte, vous voulez effectivement passer un virage le plus vite possible et sentir dans vos fesses si vous avez une voiture rapide à disposition. Une fois que vous avez fait un tour rapide, vous avez une première idée. Vous cherchez à voir comment ça freine, comment ça tourne, juste pour savoir. Ce premier tour chrono vous donne, on l’espère en tout cas, un premier bon feeling."