Daniel Ricciardo a créé la surprise lors de la pause estivale en refusant de signer le contrat proposé par Red Bull. L’Australien a finalement préféré, à la dernière minute selon Horner et Marko, s’allier à Renault F1.
Bien entendu aujourd’hui, à Spa, Ricciardo a dû s’expliquer sur son choix.
"C’est vrai que ce n’est pas quelque chose que j’ai calculé pendant des semaines ou des mois. Cela s’est vraiment décidé juste avant de partir en vacances. Bien entendu, l’offre de Renault était considérée de mon côté depuis un bout de temps, elle n’est pas arrivée de nulle part, comme ça, à la dernière minute," explique-t-il.
"J’ai vraiment été perplexe sur ce que je devais faire, ça a pris du temps. Et lors du Grand Prix en Hongrie, je n’étais toujours pas certain de mon choix. Puis j’ai roulé le mardi lors des essais privés. Et enfin il m’a fallu 48 heures de plus pour me décider."
"Ce n’était pas facile de dire au revoir à Red Bull. Il y a eu beaucoup de facteurs, de variables, à prendre en compte dans mon esprit."
Sa malchance récente a joué un rôle selon lui. Après deux victoires en début de saison, la moisson a été maigre pour lui.
"Un peu frustrant, j’ai essayé de comprendre pourquoi. Le changement d’environnement, un nouveau défi, ça a été la réponse. Même si j’ai passé quelques nuits blanches et j’étais nerveux à l’idée d’annoncer cela à Helmut Marko."
Il a fallu ensuite prendre son courage à deux mains.
"Helmut me connait depuis 10 ans donc il avait déjà perçu ma frustration, je ne pense pas donc qu’il ait été complètement surpris quand je lui ai annoncé ma décision. Il a été un peu déçu. Mais c’est bon de savoir qu’ils désiraient vraiment me garder après tout ce temps. La discussion a été calme et respectueuse, c’est ce que je souhaitais."
Ricciardo a pesé chaque facteur donc avant de se décider.
"Le numéro 1, ça a vraiment été le besoin de changer d’environnement. Ce n’est pas l’arrivée de Honda, qui a encore besoin de progresser, qui m’a fait partir. Ce n’est pas le fait d’être encore associé à Max (Verstappen) comme l’a dit Christian Horner. J’ai toujours été traité à égalité avec lui donc cela ne m’inquiétait pas pour l’avenir."