Daniel Ricciardo sait qu’il a une belle montagne à gravir en arrivant chez Red Bull pour la saison 2014. L’Australien connait déjà plus ou moins l’équipe mais n’a pas encore été confronté à Sebastian Vettel. Un défi de taille qu’il se sent, jour après jour, de plus en plus apte à affronter, avec même une certaine sérénité.
Son premier atout, c’est sa vitesse pure. "Sebastian et moi sommes très forts dans ce domaine si on se compare à nos équipiers. Cela pourrait être une belle bataille entre nous. Je pense avoir démontré ma pointe de vitesse donc, de ce côté, je pense que cela ira."
Ricciardo admet qu’il aimerait battre Vettel en qualifications au moins 5 fois l’année prochaine. "C’est un objectif lancé comme ça. Sur un tour, je sais que je peux être aussi rapide que lui. J’ai piloté sa Red Bull."
"Dans les catégories inférieures déjà j’étais à l’aise sur un tour. Les qualifs permettent de démontrer votre vitesse pur et votre calme à pouvoir le faire. Et j’y arrive pas trop mal," ajoute-t-il.
Pas d’excès de confiance ? "Pour savoir ce que je vaux face à Vettel ? Non, ce n’est pas clair dans ma tête. Je crois être capable d’être proche de lui. Toro Rosso m’a donné de bonnes infos mais je ne suis pas à mon meilleur niveau encore et lui ne l’était pas non plus à l’époque."
Ricciardo est réputé pour ses qualifications mais moins pour ses courses. "J’ai progressé !" répond-il. "Avant la F1 je n’avais jamais connu de problèmes dans mes débuts de courses. Cela m’est tombé dessus d’un coup. En F1 tout va si vite au départ, avec toutes ces voitures autour de vous et de grands pilotes. Mais en partant plus à l’avant l’an prochain ce sera plus facile."
"Et puis je pense avoir fait quelques bonnes courses cette année comme en Chine ou à Silverstone. Je suis aussi rapide en course maintenant, ces 6 derniers mois les choses ont commencé à se mettre en place. Par rapport à Jean-Eric Vergne, c’est vrai qu’il était plus rapide en course l’an dernier. Et cette année aussi jusqu’au Canada, il comptait plus de points que moi. J’ai bien géré cette pression pour le baquet Red Bull. J’ai progressé là où Jean-Eric est resté stable. J’ai énormément gagné en confiance en course."
L’Australien va en tout cas se donner à fond. "Même si je suis viré au bout d’un an, je pourrai dire que j’ai eu ma chance, une opportunité en or. Je vais tout donner en 2014. Hors de question que je regrette dans 10 ans que j’aurais pu faire mieux face à Vettel."