Si Helmut Marko et Gerhard Berger s’étaient élevés contre les nouveaux vibreurs jaunes du Red Bull Ring suite aux divers incidents qui ont émaillé le week-end jusqu’ici, Daniel Ricciardo s’en méfie comme de la peste mais estime qu’ils remplissent à merveille leur rôle pour empêcher les pilotes de dépasser les milites de la piste.
« Je fais comme si c’étaient des murs car je sais que si je touche les vibreurs jaunes, je vais endommager ma voiture. Je ne suis pas en train de me moquer de Daniil (Kvyat) ou qui que ce soit, mais j’aime quand c’est noir ou blanc. Il y a beaucoup de circuits modernes où nous autres pilotes nous plaignons qu’on puisse sortir dans une zone de dégagement sans subir de conséquence, et il y a donc un prix à payer ce week-end. »
« Les dommages sur la voiture sont très lourds, mais c’est la même chose quand on tape un mur sur un circuit urbain. J’avais d’ailleurs détruit l’arrière de ma voiture à Bakou. Mais ce n’est pas comme si ces vibreurs jaunes étaient invisibles, et je pense en toute honnêteté qu’ils remplissent bien leur rôle. C’est un bon compromis pour nous garder dans les limites de la piste. »
Avec son 7e temps en qualifications, L’Australien s’élancera pourtant en 5e position après les pénalités de Nico Rosberg et Sebastian Vettel.
« Nous sommes tout de même en plutôt bonne position avec cette 5e place et les pneus super-tendres. C’est l’un des circuits qui nous convenaient le moins et je me sens bien dans la voiture. Nous savions que nous ne nous battrions pas pour la première ligne, mais si les conditions sont encore changeantes dimanche, je pense que la clef sera de s’adapter rapidement. Le pilote le plus malin pourra gagner demain, pas forcément celui dans la meilleure voiture. »