Après avoir apparemment coupé les ponts avec son motoriste de longue date, Renault, et l’avoir vertement critiqué pour le manque de compétitivité de son propulseur, Red Bull se retrouve dans une situation peu enviable puisqu’elle ne connaît pas encore le nom de son fournisseur pour 2016. Si certains y ont vu une attitude de mauvais perdant, le pilote Daniel Ricciardo a une autre version à proposer.
« Certains fans voient en nous des enfants gâtés parce que maintenant que nous ne gagnons plus, nous nous plaignons. Mais je ne pense pas que ce soient des excuses, nous n’aimons tout simplement pas perdre. »
« L’écurie s’est habituée au succès pendant quatre ou cinq ans mais, pour moi, c’est la marque d’une véritable équipe. On devient accro à la victoire et quand elle vous échappe, vous n’êtes pas contents. C’est peut-être aussi l’image de Red Bull, je ne sais pas trop comment l’exprimer, mais… nous voulons toujours être les meilleurs. »
Mais avec les titres pilotes et constructeurs déjà attribués, plus question de lutter pour la victoire, et il faut donc trouver d’autres sources de motivation.
« Je vois tout le monde encore motivé. Je le suis toujours et, même si c’est un peu triste de quitter un circuit le dimanche soir sans trophée, je pense que nous pouvons rapidement repartir du bon pied. »
« Nous abordons chaque course avec la même motivation, et je suis toujours enthousiaste. C’est difficile d’arriver sur un circuit et de ne pas penser qu’on va gagner, mais à ce moment-là, on se fixe d’autres objectifs pour garder la motivation. Il nous faut en effet garder notre quatrième place au championnat des constructeurs et quant à moi, je dois continuer à devancer Daniil. »
Et si Red Bull dispose de 60 points d’avance sur sa plus proche rivale Force India, elle manque encore d’un élément essentiel pour l’an prochain : un moteur.
« Il n’y a rien de nouveau pour l’instant, c’est la vérité. Plus ça dure, plus ça devient difficile, mais je suis plus confiant qu’avant quant à nos chances d’être présents sur la grille. Je crois que nous y serons parce que c’est ce que tout le monde veut. Il ne reste qu’à savoir par qui nous y serons propulsés… »