Daniel Ricciardo n’est pas loin de tirer la sonnette d’alarme après les deux premières courses de la saison.
L’Australien a bien constaté l’écart en performance pure entre sa Red Bull et les Ferrari et Mercedes : de 1 seconde à 1 seconde et demi au tour, sur le sec.
"Personnellement, j’espérais vraiment, comme tout le monde dans l’équipe d’ailleurs, que nous serions aussi rapide que Mercedes cette année," confie Ricciardo à Bahreïn.
"Nous avions tous cet espoir. Je n’étais toutefois pas trop surpris par les essais privés parce que je ne voulais pas avoir des attentes trop élevées. Parce que cela fait mal à encaisser quand la déception vous saute à la figure. Cependant, je ne m’attendais pas à ce que nous soyons aussi loin."
"Bien entendu, personne dans l’équipe n’est heureux de cette situation. C’est décevant mais pas démoralisant non plus. Nous devons revoir notre copie. La question est de savoir comment résoudre ça. D’ici Barcelone, nous aurons de grosses évolutions."
Ricciardo assure que l’ambiance reste bonne.
"Je n’ai perçu de tensions accrues ou de choses comme ça. Nous sommes déjà passé par là en 2015. Nous avons été capables de faire mieux."
"Maintenant, on parle d’un écart de plus d’une seconde. Ce n’est pas juste un aileron avant qui va résoudre les problèmes. Il n’y a pas de solution rapide pour trouver une seconde. En tant que pilote, je ne peux pas faire grand chose pour le dessin de la voiture ou l’aérodynamique. Je ne sais pas dire si ce sont les pontons, les ailerons, le fond plat ou d’autres choses qui sont à blâmer."