Daniel Ricciardo a admis que Red Bull et Renault avaient plus de travail que prévu pour combler l’écart sur Mercedes, après les cinq premiers jours d’essais hivernaux et le premier passé hier à Barcelone.
Selon l’Australien, le moteur Renault est encore à la peine mais pas forcément sur le plan de la puissance pure.
"Soyons clairs, nous ne sommes pas encore au niveau où nous aimerions être. D’autres sont bien plus avancés que nous. Notre voiture est plutôt pas mal, nous avons progressé, mais la plus grande chose à régler c’est la souplesse du moteur," affirme Ricciardo.
"Nous l’avons dit cet hiver, nous savions que cela prendrait du temps pour revenir sur Mercedes. Mais je ne change pas d’objectif : en Australie je veux être capable de rouler avec les meilleurs."
Red Bull manque un peu de roulage mais Ricciardo préfère voir le verre à moitié plein.
"Certes nous n’avons pas fait 100 tours lors de la première journée mais nous n’avons plus de problèmes majeurs, comme devoir changer un moteur, comme ce fut le cas à plusieurs reprises à Jerez. Il est trop tôt pour être frustré."
Ricciardo ajoute : "En même temps les essais privés sont toujours frustrants. On ne sait pas ce que font les autres. Je ne commencerai à m’inquiéter que si nous sommes à la traine dans quelques courses."
Sur le V6 Renault en particulier, l’Australien confirme des progrès tout de même.
"Je peux sentir qu’il y a plus de puissance, c’est vraiment sur la souplesse qu’il faut travailler. Nous en sommes encore à chercher les meilleures cartographies. Je ne m’attendais pas à ce que cela soit parfait tout de suite. Le plus important c’est que les gros problèmes soient résolus. Nous pouvons maintenant nous concentrer à voir comment mieux passer la puissance au sol."