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Ricciardo a hâte de se confronter à Vettel

"Je veux savoir à quel point je suis bon"

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Daniel Ricciardo doit certainement compter les courses et mêmes les jours restant en tant que pilote Toro Rosso, avant de s’attaquer au plus vite à son défi avec Red Bull. L’Australien sait qu’il aura fort à faire puisqu’il sera directement, et rapidement, comparé à Sebastian Vettel.

Après quelques semaines écoulées depuis l’annonce, qu’est ce que cela lui fait d’avoir été "l’élu" ? "Ouh là, on dirait Star Wars, j’aime ça," dit-il au site officiel de la F1.

"Pas grand chose n’a changé, j’ai peut-être un peu plus d’attention de la part des médias mais au quotidien, la routine n’a pas changé. Dans ma tête je suis un peu plus excité peut-être."

Le challenge Sebastian Vettel ne l’effraie pas ? "On dirait que je m’embarque pour un film d’horreur ! La vérité c’est que je veux savoir à quel point je suis bon. J’ai été assez bon pour en arriver là mais mon vrai but est d’être le meilleur. Alors être associé à Seb est quelque chose de bien pour moi. S’il me coule, c’est la vie mais s’il y arrive, je veux couler en sachant que j’ai fait de mon mieux."

"Ce n’est toutefois pas dans mes plans ! Je veux le pousser, j’ai confiance de pouvoir le faire. Si possible dès la première course. Pour être honnête je ne me suis pas fixé beaucoup d’objectifs. Le premier sera d’être dans le rythme de Seb le plus vite possible. Je l’espère. Ensuite j’aimerais signer ma première victoire et obtenir quelques podiums. Une première victoire, ce serait génial," ajoute-t-il.

De l’extérieur , Ricciardo semble avoir une haute opinion de lui-même, parfois un peu d’arrogance.

"C’est probablement le caractère que j’ai mais je crois que si je suis arrivé jusque-là, c’est qu’il y a bien une raison. Et il n’y en a aucune qui m’indique que cela doit s’arrêter ici. Chaque année qui passe me rend plus déterminé. Seb est un pilote phénoménal mais c’est aussi un être humain. Si je travaille autant qu’il le faut, comme il le faut, je dois être capable de défier ces pilotes qui sont au top aujourd’hui. D’autre part, j’ai des centres d’intérêts hors de la F1 qui m’aident à garder les pieds sur terre. C’est un bon équilibre pour le succès."

Peut-il alors comprendre la frustration de Jean-Eric Vergne, qui se dit aussi bon que lui ?

"Oui, définitivement. Il a toujours été clair qu’une seule place se libérerait chez Red Bull et que l’un de nous pourrait l’avoir. Si j’étais à sa place, je serais déçu. Mais tout n’est pas négatif pour lui, il est toujours en F1, il est jeune, il a un an de moins que moi et il a encore du temps pour obtenir un très bon baquet dans le futur."

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