Daniel Ricciardo a admis à Sotchi que les menaces de retrait de la F1 de son équipe, Red Bull, commençaient à l’inquiéter. Il surveille ce qui se passe sur le marché des transferts mais a bien conscience que ses options sont très limitées. Un seul baquet intéressant reste à attribuer, celui de Lotus / Renault.
"Je n’ai pas encore pensé à toutes les conséquences négatives potentielles d’un retrait. Je reste assez optimiste. J’ai vu que Dietrich avait fixé une date limite à la fin du mois parce que nous devons savoir ce que nous allons faire ou non en 2016, avec quel moteur et ensuite commencer à dessiner la voiture et tout ce qui va avec," commente l’Australien dans le paddock du GP de Russie.
"Nous ne pouvons pas attendre Noël, nous allons donc vite savoir dans les prochaines semaines. Il va y avoir une décision et donc des conséquences. Je veux rester positif, il y a encore un peu de temps, nous ne sommes pas encore à la fin octobre... mais s’il n’y a rien de réglé à ce moment-là, c’est certain que je vais commencer à ouvrir un peu plus grand mes yeux et mes oreilles sur ce qu’il se passe ailleurs."
"Je veux toutefois croire que nous allons avoir quelque chose de décent, quelque chose qui peut nous convaincre de rester en F1 et nous donne une chance de gagner."
Lorsqu’on évoque avec lui les baquets qui restent à attribuer au cas où Red Bull se retire, Ricciardo n’est guère optimiste. Au point d’envisager une année sabbatique forcée ?
"Si je suis dans le canapé pour le début de la saison... c’est sûr que ça va me faire mal. Je veux courir. Je suis trop jeune pour être assis dans un canapé !"