Daniel Ricciardo espère que l’appel formulé par Red Bull auprès de la FIA lui permettra de retrouver le podium qui lui a été retiré dimanche par les commissaires à Melbourne. L’Australien pense qu’il a de bonnes chances.
"Personne ne pourra me retirer ce moment vécu devant mes fans. Aujourd’hui, je n’ai pas trop le cœur à en parler, ni la tête à ça mais je pense que les arguments de l’équipe feront mouche lors de l’appel," déclare Ricciardo.
"Sinon l’équipe ne ferait pas appel. Cela leur prend beaucoup de temps à préparer un dossier solide, cela coûte de l’argent aussi. Ils m’ont dit qu’ils avaient confiance pour renverser cette décision mais cela va prendre un bout de temps avant que cela soit jugé."
Quels sont les arguments que Red Bull compte utiliser ?
"Ils pensent que ce n’est pas tout noir ou tout blanc, il y a un flou et c’est pour cela que l’équipe va se battre."
Tout va tourner autour du débitmètre utilisé par la FIA, le capteur qui mesure le flux maximum d’essence autorisé (100 kilos / heure).
"Cet instrument a des faiblesses," affirme Helmut Marko, faisant écho aux propos de Christian Horner tenus dimanche. "Selon nous, nous sommes restés dans les règles. Pour moi, ce dossier ne peut pas attendre, il faut une clarification dès la prochaine course pour ne pas revivre la même chose. A l’heure actuelle, il n’y a pas de solution fiable pour mesurer le flux d’essence."
Bernie Ecclestone va encore plus loin.
"Cette règle semble être une farce. Il y a une quantité d’essence maximum de 100 kilos et un flux d’essence maximum de 100 kilos aussi (par heure, ndlr). Rendons cela plus simple. 100 kilos pour faire la course, si une voiture consomme trop, elle tombe en panne d’essence, c’est tout."
Le grand argentier oublie au passage que le flux d’essence maximum a été introduit pour que les V6 turbo ne deviennent pas des monstres de 1000 chevaux ou plus, comme dans les années 80...