Malmené par Max Verstappen qui a marqué huit points de plus que lui depuis qu’ils font équipe, Daniel Ricciardo a repris l’ascendant sur son équipier ce week-end en Hongrie, tant en qualifications qu’en course. Toutefois, battre son jeune équipier ne fait pas autant plaisir à l’Australien que le simple fait d’avoir exploité tout son potentiel et celui de sa monoplace.
"Lors des dernières courses, les qualifications ont été mon point fort" se rappelle Ricciardo. "Le samedi ne m’a pas trop posé problème mais le dimanche, que ce soit à cause de circonstances de course, de malchance, ou simplement parce que je n’étais pas assez rapide, je n’ai pas eu l’impression de tirer le maximum de notre potentiel".
"A Barcelone puis Monaco j’étais si près du but et puis, c’est comme si la dynamique s’était inversée, mais ça fait partie de la course. C’était satisfaisant de retrouver, dès vendredi et jusqu’au dernier tour du Grand Prix, cette sensation de faire du mieux possible et de quitter le circuit dimanche en sachant que j’ai exploité la voiture au maximum et de pouvoir goûter au champagne et ramener un trophée".
Daniel Ricciardo a tenté le pari d’un long relais final en course en espérant qu’il pourrait tirer profit de la chute de performance des pneumatiques et revenir sur les Mercedes, mais il a finalement mis sa troisième place en danger et s’est retrouvé sous la menace de Sebastian Vettel.
"A ce moment-là, nous semblions proches de Mercedes, je leur reprenais quelques dixièmes par tour et nous avons pensé qu’ils étaient en difficulté. Nous avons voulu essayer une stratégie agressive pour se rapprocher d’eux avant qu’ils s’arrêtent. Seb n’était pas loin derrière mais je voulais avant tout lutter pour la victoire plutôt que défendre mon podium. Une fois l’arrêt effectué, on a malheureusement eu l’impression que les Mercedes avaient adopté un autre rythme" conclut-il en trahissant une certaine impuissance.