Daniel Ricciardo a tiré des enseignements de son départ calamiteux dimanche dernier en Chine, où il avait perdu 10 places. Sa Red Bull a perdu du terrain dans le premier tour de deux des trois manches courues jusqu’à présent, avec en moyenne 3,6 positions de perdues. Il rejette la faute à des problèmes de moteur en Australie mais admet qu’il est seul responsable en Chine.
« Le Grand Prix de Melbourne n’était pas si terrible qu’il en a eu l’air. L’agrément de conduite était certes déplorable, mais les gros problèmes surgissaient une fois les plus hauts rapports enclenchés, et mon départ fut en fait correct. »
« En Chine, après vérification, c’est de ma faute. Mais je ne recommencerai plus car je sais pourquoi c’est arrivé, et c’est le plus important. Nos départs n’ont jamais été fantastiques l’an dernier et nous travaillons donc là-dessus. Ça se passera mieux ce week-end. »
Bien que Ricciardo ait inscrit des points lors de chaque course jusqu’à présent avec ses 6e, 10e et 9e places, il avoue qu’il s’attendait à mieux.
« Ça sonne bien, ‘trois fois sur trois dans les points’, mais nous espérions mieux à ce stade de la saison. Nous faisons ce que nous pouvons, nous progressons et nous en voulons plus à chaque course. La Chine a été légèrement décevante de ce point de vue. Au niveau des évolutions de la voiture, il ne s’est pas passé grand-chose cette semaine, mais il y a quand même du potentiel dans ce que nous avons pour le moment. »
Quand on lui demande si les changements majeurs sur l’aérodynamique prévus pour Barcelone sur sa Red Bull pourraient être le bouton magique pour réduire l’écart avec les plus rapides, l’Australien répond : « Je pense que oui, ce bouton magique existe. Ce sont les gens de l’équipe qui peuvent l’actionner et j’espère que ça va marcher. Je ne veux pas trop m’emballer car il est facile d’être déçu après, mais l’équipe a la capacité de faire des progrès fulgurants comme ça. Ferrari l’a fait, alors il est raisonnable de penser que nous le pouvons nous aussi. »