Plutôt à l’aise au Mexique où il a terminé 5e la semaine dernière, Daniel Ricciardo s’apprête maintenant à aborder la Grand Prix du Brésil, avant-dernière manche du championnat du monde 2015. Et si le pilote Red Bull n’est pas un grand amateur du tracé d’Interlagos, il peut compter sur le public et la nourriture locale pour lui remonter le moral.
Daniel, quel est le secret pour boucler un bon tour sur l’Autódromo José Carlos Pace ?
Ne me demandez pas, je n’en sais rien. Je ne crois pas avoir déjà bouclé un tour parfait là-bas, alors je n’ai aucun secret à partager ! Ce que j’ai appris en revanche, c’est qu’il ne faut pas planifier trop à l’avance et plutôt appréhender la piste virage après virage en se concentrant sur celui dans lequel vous vous trouvez. Il n’y en a pas beaucoup qui s’enchaînent, et il n’y a d’ailleurs pas beaucoup de virages tout court.
Ce n’est pas votre tracé favori, n’est-ce pas ?
Ah, je me suis trahi, on dirait. Non en effet, le Brésil est un Grand Prix merveilleux avec une super ambiance dans une ville formidable, mais le circuit ne me parle pas vraiment. Je n’y trouve aucun virage qui me procure une quelconque satisfaction. Je ne veux pas lui donner l’air d’être ennuyeux, parce que ce n’est pas le cas, mais comme en Russie, il n’y a pas de virage qui vous arrache un ‘ouaaaaah !’. Il manque quelques courbes et une portion extrêmement rapide. Certaines parties ont l’air bien sur le papier, mais à cause de leur inclinaison, il n’y a jamais suffisamment d’adhérence pour y aller franchement. La foule vous pousse au maximum avant les séances et on a ainsi vraiment envie de partir à fond, mais il faut en fait être très patient.
Et cette foule justement, vous devez bien l’entendre au départ ?
Oh que oui ! La ligne droite d’arrivée est très étroite, alors si vous vous élancez de l’extérieur, vous êtes à deux mètres des tribunes. Il vaut mieux pour vous que les spectateurs vous aiment bien car sinon, vous faites une cibles facile au moment d’enfiler votre casque ! C’est un moment appréciable cela dit : beaucoup de bruit, de cornes de brume, de trompettes, de tambours. Comme au Mexique, c’est la foule idéale pour un Grand Prix. Les Brésiliens sont cools.
En dehors du circuit, que faites-vous ?
Je mange ! Il y a des restaurants extraordinaires. L’an dernier, nous avons été au Restaurante Figueira Rubaiyat, où un figuier pousse au milieu de la salle à manger, et c’était assez particulier. Mais comme ce n’est malheureusement pas le dernier Grand Prix de la saison, je ne peux pas vraiment me faire plaisir.