Ricciardo n’est plus un débutant en Formule 1, mais il prend toujours autant de plaisir à piloter ces bolides, même s’il ne dispose pas de la voiture la plus rapide avec sa Toro Rosso. Pourtant, lors du dernier Grand Prix, où il a fini 13è, il s’est ennuyé. "Il n’y a rien de plus excitant que piloter une voiture de F1. Sérieusement. Mais le Grand Prix de Hongrie était... ennuyeux."
L’Australien avait pourtant une nouvelle fois réussi à passer en Q3 et s’était qualifié 8è sur la grille. Il espérait donc repartir avec quelques points de Budapest. Mais ça n’a pas été le cas, et aucune stratégie n’aurait pu compenser le manque de vitesse de sa Toro Rosso. "Il y a beaucoup de choses à dire, mais on peut résumer en disant que nous n’étions juste pas assez rapides. On avait opté pour une stratégie à deux arrêts. On aurait pu essayer trois arrêts et l’équipe m’a offert cette option à la radio, mais nous n’avions pas la vitesse pour que ça fonctionne, donc j’étais heureux d’essayer avec deux arrêts pour gagner des places et espérer être chanceux. On ne l’a pas été. C’était une situation perdant-perdant peu importe ce que nous faisions."
Cette course n’aura pas manqué de lui rappeler celle vécue en Allemagne, trois semaines plus tôt. Là encore, il avait réussi d’excellentes qualifications, se plaçant 6è sur la grille de départ, mais en course il avait dû se contenter du 12è rang. Ricciardo sait d’où vient le problème. "On a eu quelques courses comme ça récemment, en réussissant à sortir quelque chose sur un tour le samedi. La performance en qualification a probablement été bien meilleure que où nous étions tout le week-end. Mais en course, surtout lors des premiers relais quand on a beaucoup d’essence, on n’arrive pas à répéter cette performance."
Toro Rosso a donc encore du travail pour la deuxième partie de la saison,a fin de remédier à ce souci, mais Daniel Ricciardo est confiant. "C’est probablement notre point faible pour le moment. C’est quelque chose que nous devons comprendre parce que nous ne sommes pas assez rapides. Mais ça viendra."