En 2014, Daniel Ricciardo avait fait équipe avec le quadruple champion du monde en titre, Sebastian Vettel, et lui avait volé la vedette chez Red Bull en remportant 3 courses pendant que l’Allemand peinait à s’acclimater aux nouveaux moteurs. Deux ans plus tard, c’est au tour de Ricciardo d’endosser le costume du pilote expérimenté opposé au jeune loup avec l’arrivée de Max Verstappen, et l’Australien dit mieux comprendre comment Vettel avait pu gérer la situation.
« J’imagine qu’il y a quelques similitudes mais c’est comme tout, on n’aime pas être battu. Si on arrive à comprendre que l’autre pilote est simplement meilleur tel jour ou a mieux travaillé avec ses ingénieurs pour régler sa voiture, il faut encaisser le coup et aller de l’avant. Mais s’il fait constamment du meilleur travail, on veut bien entendu essayer d’inverser la tendance. Pour le moment, Max a évidemment fait du très bon boulot, mais je pense qu’une fois que je me serai relancé, ça ira. »
Les relations entre le Néerlandais et Ricciardo sont restées très cordiales jusqu’ici, et l’Australien de 27 ans ne redoute pas l’arrivée de pilotes de plus en plus jeunes.
« Je me sens toujours jeune et au bout du compte, l’âge n’est qu’un nombre. Mais évidemment, je veux décrocher un titre mondial et le plus tôt sera le mieux. Si je peux l’avoir avant 30 ans, ce serait bien, mais on peut toujours être bon passé cet âge en Formule 1. »
« Les gars comme Max arriveront de plus en plus jeunes. C’est ce qui arrive dans les autres sports et particulièrement les sports extrêmes. Les jeunes baignent dans la technologie et c’est comme s’ils avaient moins peur parce qu’ils en font plus à un plus jeune âge, et qu’ils s’améliorent de plus en plus. Mon plan est donc de faire comme Valentino Rossi et rester dans la course sans me faire distancer. »