Daniel Ricciardo estime qu’il a une opportunité à saisir ce week-end pour tenter de déloger les Mercedes de la première ligne et des premières marches du podium. Le pilote Red Bull veut se donner à fond pour y arriver.
"Je sens définitivement qu’il y a une opportunité mais les Mercedes seront tout de même très rapides. Et même si leur voiture était au niveau des autres, ils ont deux pilotes très talentueux et rapides à Monaco. Pouvons-nous être aussi rapides que Mercedes et que leurs deux pilotes ? C’est un double défi mais la puissance compte beaucoup moins ici alors... je ferai tout ce qu’il faut pour embêter les deux Mercedes."
L’Australien a déjà sa priorité pour demain.
"Le réglage parfait à Monaco n’existe pas. Il faut donc un réglage pour se sentir en confiance, être capable d’aller caresser les rails. Le pilote est capable ici d’aller chercher les derniers dixièmes s’il est au sommet de son art. A moins donc d’y être, en me préparant une voiture dans laquelle je suis à l’aise. C’est ce que je veux faire demain avant de tout analyser vendredi et être prêt pour samedi."
Le pilote Red Bull sait que le départ est très important à Monaco.
"Je ne pense pas avoir réussi à gagner de places depuis le début de l’année lors du départ alors j’ai beaucoup travaillé pour améliorer cela. C’est un domaine sur lequel nous allons nous concentrer pour ce week-end."
Ricciardo a également été interrogé sur son excellent début de saison par rapport à son équipier, quadruple champion du monde, Sebastian Vettel.
"Je ne me suis pas surpris moi-même autant que certains ont été surpris. J’ai beaucoup de confiance en moi, je savais que je pouvais aller chercher ces résultats. Je savais qu’avec un bon travail de préparation de mon côté, un bon soutien de l’équipe et une bonne voiture, j’étais capable de finir sur un podium."
"Evidemment je ne m’attendais pas à être aussi rapide face à Sebastian tout de suite. Ni à être une seconde devant. Nous avions déjà fait des tests ensemble chez Red Bull et parfois j’étais devant, les autres fois c’était lui. Au fond de moi, je savais que je pouvais être proche de lui. Mais devant lui dès les premières courses, pas vraiment..."