Le Grand Prix de Chine a été particulièrement frustrant pour l’équipe Toro Rosso, la STR4 n’ayant pas du tout été à la hauteur des espoirs de Jean-Eric Vergne et de Daniel Ricciardo. Mais ce dernier ne se décourage pas à quelques jours du début du week-end du Grand Prix de Bahreïn.
"Nous n’étions pas dans le rythme en Chine, mais ce qui est positif, c’est que Jean-Eric et moi avons récolté une grande quantité de données en faisant les 56 tours de la course. Nous avions quelques nouveautés en Chine et j’avais passé une grande partie des essais du vendredi à les tester. Le lendemain en qualification, nous n’avions pas été compétitifs et l’équipe a donc décidé de revenir en arrière en configurant la voiture de Jean-Eric dans sa version Sepang. Nous avons donc été en mesure de comparer les donnes des deux voitures et cela devrait nous aider pour la course de Bahreïn et aussi pour les essais privés du Mugello qui suivront," poursuit le pilote australien.
"Comme vous l’avez probablement remarqué, la F1 n’a pas fait étape à Bahreïn l’année passée et à la différence des premiers circuits de cette saison, je n’ai pas eu l’occasion de rouler à Bahreïn le vendredi matin. Mais j’ai déjà roulé sur ce circuit en 2006 avec une Formule BMW. C’était sur le tracé court, mais celui-ci reprend en partie le tracé utilisé par la F1. Pour tout vous dire, je ne me souviens plus très bien de ce circuit," ajoute Ricciardo.
"Est-ce plus difficile de rouler sous une très forte chaleur ? En vérité il fait toujours très chaud dans la voiture, peu importe où vous roulez, mais c’est vrai qu’il devrait faire un peu plus chaud dans un endroit comme celui-là. Entre le Grand Prix de Malaisie et celui de Chine, j’étais retourné en Australie et il faisait 30° tous les jours et je m’étais entraîné tous les jours dehors et je pense donc être bien préparé pour ces conditions," ajoute-t-il.