Robin Frijns a remporté le championnat de Formule Renault 2.0 en 2011 alors qu’il débutait dans cette catégorie. L’année suivante, il récidivait en Formule Renault 3.5. Ce jeune pilote néerlandais est donc considéré comme un surdoué, mais il a un gros défaut : il n’a pas d’argent…
L’année passé, c’est donc chez Sauber qu’il se retrouve en tant que pilote d’essai et aujourd’hui, il occupe le même poste, mais chez Caterham. Ce n’est donc pas vraiment une promotion, mais on l’a dit, il n’a pas d’argent.
“Nous cherchons un poste de pilote titulaire depuis longtemps, mais je suis content de ma position actuelle et je suis persuadé que mon tour viendra,” commente Robin Frijns.
Robin Frijns est en contact avec Caterham depuis plusieurs mois et il a tout de suite senti que cette équipe avait très envie de quitter les deux dernières lignes de la grille de départ.
“La première fois que j’ai contacté Caterham, c’était il y a quelques mois. J’ai tout de suite remarqué que l’équipe travaillait d’arrache-pied pour marquer ses premiers points cette année. Je veux piloter cette voiture et montrer aux gens de quoi je suis capable. Caterham a envie de faire la même chose. Ils travaillent très dur pour marquer leurs premiers points, nous sommes donc sur le même bateau.”
Robin Frijns aura l’occasion de rouler de temps en temps lors de la première séance d’essais libres du vendredi matin en Grand Prix. Est-il content de recevoir cette opportunité ?
“Cela dépendra des circuits. Si on me demande de rouler à Melbourne sur une piste que je ne connais pas, il me faudra quelques tours pour apprendre le tracé. En outre, on a droit à seulement un ou deux trains de pneus pour la première séance et les pneus Pirelli sont dans leur meilleure forme lors des deux premiers tours seulement. Pour un pilote, il est impossible de monter dans la voiture et d’être immédiatement très rapide sur un circuit qu’il ne connaît pas. Je préférerais donc rouler sur des circuits que je connais déjà,” ajoute Frijns.