Celle qu’on attendait comme favorite, ou en tous cas comme principale rivale de Mercedes, pourrait finalement être en retrait. Non pas que Red Bull ne semble pas avoir une voiture performante, mais plutôt parce que la fiabilité du bloc Renault, et en particulier de son ERS, laisse encore à désirer et a coûté du temps à Max Verstappen lors de la dernière journée.
"Comme avec Daniel lors de la première journée, nous nous sommes concentrés durant la matinée sur les relais courts et nous avons pu travailler sur la performance et signer un temps intéressant" explique Guillaume Rocquelin, directeur des ingénieurs de course.
"Nous avons eu un petit problème au moment de la pause déjeuner mais comme mardi, nous voulions travailler sur les longs relais l’après-midi et nous avons jugé utile de sacrifier un peu de temps afin de nous assurer que la voiture pourrait rouler sans problème. Dans l’ensemble, nous avons accompli ce qui était prévu, il y a encore quelques petits soucis mais c’est toujours le cas avec une nouvelle voiture et nous savions comment gérer ces situations".
Le Français est conscient du travail nécessaire avant le Grand Prix d’Australie : "Nous allons passer deux semaines assez intenses avant Melbourne, comme chaque équipe, afin de digérer toutes ces informations et de corriger les problèmes rencontrés".
"Je pense que nous pourrons être compétitifs. Nous sommes satisfaits de l’équilibre et des performances de la voiture. Certaines équipes ont signé des temps impressionnants mais il y a plusieurs paramètres à prendre en compte et il est difficile d’avoir une idée précise de la hiérarchie" conclut l’ancien ingénieur de piste de Sebastian Vettel.