Romain Grosjean semblait en difficulté lors des premières courses de la saison, notamment face à son équipier Kimi Raikkonen.
Mais à Bahreïn - au volant d’un nouveau châssis - le Français s’est déchaîné et a décroché la troisième place à l’arrivée, ce qui a fait dire à son directeur, Eric Boullier, que la saison de Grosjean avait réellement commencé là-bas.
“Il y a des choses qui ont changé, c’est certain,” déclare Romain Grosjean. “J’ai beaucoup travaillé avec les ingénieurs, les mécaniciens et avec tous les gars de l’équipe. Ils n’ont jamais perdu leur confiance en moi. Ils m’ont fortement bousculé et finalement, c’était exactement ce qu’il fallait faire pour que je puisse les récompenser de leur travail avec ce podium. Les choses ont donc changé pour nous, mais la pression est toujours là et cela fait partie du jeu.”
A-t-il l’assurance de faire aussi bien cette fin de semaine à Barcelone ? “Non, car ce ne sera pas facile. Chaque fois que vous arrivez sur un nouveau circuit, c’est comme si on redistribuait les cartes. A Bahreïn, mes impressions au volant de la voiture avaient radicalement changé. Le samedi matin, je n’avais pas encore terminé mon premier tour rapide que mes ingénieurs me demandaient comment était la voiture et je leur ai dit que c’était comme le jour et la nuit. Cela ne se voit pas forcément sur les données de la télémétrie, c’est juste des sensations qui sont délicates à trouver,” ajoute le pilote français.