Lewis Hamilton avait déclaré à Monaco qu’il allait gérer sa rivalité avec Nico Rosberg comme Ayrton Senna avec Alain Prost en 1989. Des propos qui avaient eu le mérite de donner le ton mais le Britannique n’a pas été le premier à comparer le duel chez Mercedes à celui qui opposait les deux légendes de la F1 chez McLaren il y a 25 ans.
"Je suis flatté et honoré par ces comparaisons, évidemment," réagit Nico Rosberg "mais honnêtement je ne sais pas si ce sont les bonnes. Il y a des aspects positifs mais aussi beaucoup d’aspects négatifs dans cette grande bataille que se sont livrées Prost et Senna."
"Qu’on vous compare à eux, à cette bataille du moins, c’est une fierté mais encore une fois je veux gérer cela de ma propre façon. Je ne veux pas me focaliser sur ces comparaisons, même si je respecte les avis de chacun et ce pan de l’histoire de la F1."
L’autre attaque verbale notable de Lewis Hamilton ce week-end s’est fait sur le milieu social dans lequel on grandit les deux hommes. Hamilton se disait plus affamé parce que venant d’un milieu très modeste.
"Il a dit lors d’une conférence de presse que le média (le site officiel de la F1) avait tourné cela un peu à sa sauce. Il n’a pas soutenu face à moi avoir dit cela. Il ne faut pas chercher le clash là où il n’y en a pas. Comme on l’a vu l’équipe encourage notre rivalité en piste. A Monaco c’est tourné à mon avantage, à Barcelone c’était très serré et je suis certain que cela va continuer ainsi lors de nombreuses courses à venir."
"Si je peux contribuer à une belle bataille pour le sport, j’en serais très heureux parce que je veux que la F1 soit l’un des meilleurs sports au monde."