Si Lewis Hamilton a paru contrôler la saison 2015 jusqu’à son titre de champion, son coéquipier Nico Rosberg semble avoir repris du poil de la bête en cette fin d’année et espère bien continuer de la sorte en 2016.
« La bataille de l’an prochain a déjà commencé, confie l’Allemand. Nous nous entraînons déjà et testons des choses pour la saison à venir. Pour moi tout va très bien et je vais tâcher de continuer dans cette voie. »
Mais qu’est-ce qui a changé la physionomie de cette fin de saison au juste ? Un Hamilton en roue libre, un Rosberg sans pression ou de légères modifications sur les Mercedes qui conviendraient mieux à l’Allemand ?
« Rien n’a changé, répond Rosberg. J’ai simplement travaillé dur et je suis maintenant plus rapide. Il ne s’agit pas seulement de piloter de façon agressive, il faut aussi se plonger longuement dans les réglages. C’est une montagne de travail que de comprendre comment tout fonctionne. »
« Il faut aussi comprendre ce que votre coéquipier fait mieux que vous pour pouvoir vous adapter et vous améliorer. Quand je suis dans le garage, je regarde toujours ce qui se passe, je compare avec mon équipier, analyse où il est plus rapide, ce qu’il utilise et ce que j’utilise, etc. »
Depuis l’époque du karting, les relations entre les deux hommes ont évolué : « nous étions amis, affirme Rosberg, mais ce n’est plus le cas. Nous sommes rivaux. Tout reste cependant ouvert dans le garage. Il est important de partager les informations parce que si les pilotes ne collaborent pas, c’est l’équipe qui se retrouve perdante. »
Et les patrons de Mercedes ?
« Ils souffrent, c’est sûr. Ce n’est pas aussi dur pour nous car nous sommes toujours très proches mais nous savons comment gérer. »