Mercedes domine, Nico Rosberg se bat à l’avant et remporte des courses pendant que le quadruple champion du monde Sebastian Vettel pilote la légendaire Ferrari. Pourtant, les promoteurs allemands ont du mal à remplir leurs tribunes et régler la note à Bernie Ecclestone.
« C’était décevant de perdre le Grand Prix d’Allemagne cette année, déclare Rosberg au journal espagnol Marca, mais il sera de retour l’an prochain. Un championnat sans l’Allemagne au programme, c’était un peu étrange parce que nous en avons besoin. »
« Nous l’avons perdu parce que Bernie veut des sous. Un autre problème se pose ensuite, celui de la légère baisse d’intérêt des gens. Au Mexique, toute la population était en effervescence et l’émotion était à son comble, mais ce n’est pas comme ça en Allemagne. Ça a changé depuis l’époque de Michael Schumacher. On a pu observer le même phénomène en tennis, quand Boris Becker jouait. Après, l’intérêt s’est estompé. »
Quand on lui rappelle que lui-même, Mercedes et Vettel ont repris le flambeau pour l’Allemagne, Rosberg répond : « oui, mais nous ne sommes pas Schumacher. Il est important de comprendre ce qui se passe pour améliorer la situation. »
La faute à certains motoristes un peu à la traîne alors ?
« Je pense que Renault et Honda sont assez loin et que nous pouvons aussi nous améliorer. Ils peuvent se rapprocher l’un de l’autre mais je doute qu’ils atteignent notre niveau. »
Quant aux deux secondes et demie que Fernando Alonso pense pouvoir gagner pendant l’hiver avec McLaren-Honda, l’Allemand n’est pas totalement convaincu : « c’est possible, mais je pense que ce sera très difficile. 2,5 secondes, c’est beaucoup. »