Si l’avance de Nico Rosberg au championnat a fondu en l’espace de deux courses, il reste un domaine où l’Allemand conserve l’avantage en ce début d’année : les départs. Aujourd’hui, Rosberg revient sur son entame de course au Canada, où il a tenu tête à Hamilton avant de devoir céder et perdre du terrain.
« Le départ de Lewis était désastreux, le mien médiocre, que vouliez-vous que je fasse ? J’étais à l’extérieur, mais si je cédais et le laissais passer, je me retrouvais derrière et c’était terminé, je restais bloqué toute la course. Je savais que passer par l’extérieur était risqué parce que nous en avons déjà fait l’expérience et qu’il sait rendre la tâche ardue en restant fair-play. À Barcelone, ça avait très, très bien marché dans le premier virage et j’y ai repensé, alors j’ai tenté la même manœuvre. »
« Il rencontre des difficultés au moment du départ et des premiers virages ces derniers temps, donc j’ai voulu tenter ma chance au Canada et ça n’a pas fonctionné. Évidemment, je ne pouvais pas savoir que j’allais me retrouver en 9e position ensuite, mais j’ai voulu essayer. »
Et si la situation se présente à nouveau ?
« Je referais pareil, même si on ne peut pas comparer ces différents cas de figure. Je prends ça comme une leçon de plus dans ma lutte pour le championnat. Il faut simplement voir comment ça se passe en piste et décider de l’approche à adopter. À Barcelone, la manœuvre m’aurait offert la victoire, et à Montréal ça s’est passé différemment. La prochaine fois, je m’assurerai d’être à l’intérieur et voilà, je serai en meilleure position. »
43 points devant Lewis Hamilton avant Monaco, Rosberg ne compte plus que 9 unités d’avance sur son coéquipier mais assure ne pas y penser outre mesure.
« Je ne compte pas les points, je ne le faisais pas avant, et ce n’est toujours pas le cas. Je veux remporter des courses, et ça n’a pas marché ces deux derniers Grands Prix. Maintenant que je suis à Bakou, je veux gagner parce que c’est la meilleure approche pour moi. »