A quoi ressemble le pilotage des nouvelles Formule 1 ? C’est chez Mercedes qu’on est le mieux placé, pour l’instant, pour en parler. Nico Rosberg et Lewis Hamilton ont été, de loin, les plus actifs à Jerez, signe d’une excellente préparation du côté de la marque à l’étoile.
"Ces voitures ont d’assez bonnes manières mais il y a des difficultés. Le turbo est une aventure quand il se déclenche et il faudra du temps pour que ces F1 deviennent assez fluides à piloter. Nous y arriverons dès cette saison je pense, il y a juste du travail à faire," explique Nico Rosberg au site officiel de la F1.
On prédit des courses très stratégiques cette année, parce qu’il faudra gérer 100 kilos d’essence pour faire un peu plus de 300 kilomètres. Et pas un gramme de plus ne sera accordé. Est-ce le muret des stands qui va dicter le pilotage à adopter comme on a pu l’entendre ?
"C’est évidemment très exagéré !" rétorque le pilote allemand "Bien entendu la stratégie aura un rôle majeur, comme le veulent les nouvelles règles et, en conséquence, les nouvelles voitures. Mais nous ne serons pas des passagers. Le muret doit effectivement me guider et je dois obéir parce qu’il y a de nombreuses choses que seules les personnes sur le muret peuvent voir. C’est certain, il y aura une interaction énorme entre nous. Si la radio tombe en panne, ce ne sera vraiment pas bon !"
Rosberg quitte Jerez avec une idée de sa voiture mais pas vraiment de ses concurrents. "Il y a eu trop peu de roulage mais je suppose que nous verrons les mêmes équipes à l’avant. Au prochain test, à Bahreïn, nous pourrons commencer à regarder les temps."