Toto Wolff a reconnu après le Grand Prix d’Autriche que la transparence entre ses deux pilotes, souhaitée par Mercedes, commençait à souffrir de la rivalité en cours et des tensions inévitables qui parsèment le chemin vers le titre mondial de Nico Rosberg et Lewis Hamilton.
Le pilote allemand n’est pas tout à fait d’accord avec son patron.
"Tout reste ouvert, toutes les données sont disponibles. Mais il est normal que vous n’allez pas pointer du doigt à votre équipier un avantage quelque part. Si j’en trouve un sur un circuit, il est normal que je ne vais pas le crier sur les toits et le garder pour moi. Ce sont des petites choses ici et là," déclare Rosberg.
L’intérêt de l’équipe doit passer en premier pourtant ?
"Bien évidemment, en toile de fond nous roulons pour les Flèches d’Argent et nous devons être l’équipe la plus forte. Nous travaillons ensemble et nous allons continuer ainsi mais en même temps nous nous battons l’un contre l’autre alors lorsque l’un de nous a trouvé un petit plus, nous le gardons évidemment pour nous."
Rosberg dispose maintenant de 29 points d’avance sur Hamilton, grâce à sa dernière victoire en Autriche. Le pilote Mercedes est satisfait mais il sait que la route est encore longue.
"29 points c’est bien, c’est une petite avance sympa à avoir mais il reste encore beaucoup de courses. Je profite du moment présent et je prends les courses les unes après les autres. A chaque fois mon but est d’accroitre mon avance. Le but est atteint après l’Autriche, avec une victoire en plus, c’est donc fantastique."
"Nous devons toutefois faire attention. Ce week-end nous avons vu que Williams était très rapide. Nous ne pouvons donc pas nous reposer sur nos lauriers, d’autant plus qu’il y a certaines choses que nous n’avons pas bien géré à Spielberg," conclut Rosberg.