Nico Rosberg a encore signé une performance parfaite aujourd’hui en Chine, malgré un départ toujours délicat, l’Allemand a pris la tête très rapidement pour ne plus la lâcher et signer sa sixième victoire consécutive. Toutefois, il préfère ne pas s’emballer et considère toujours son équipier comme la référence de la discipline.
"Six victoires, ça ne compte pas pour moi car trois des six ont été remportées l’année dernière et je ne pense qu’à cette année" explique Rosberg. "J’en suis très heureux, tout se passe bien mais il est encore tôt, il reste dix-huit courses puisque c’est la plus longue saison de l’histoire. Mon équipier est Lewis et je sais qu’il attaquera comme un fou, comme toujours, ça a été dur de le battre les années précédentes et ça risque d’être pareil cette année. J’ai hâte que l’on se batte, c’est pour ça que je suis là, mais il est la référence".
Rosberg a vécu des courses très calmes depuis l’Australie et plaisante à ce sujet : "J’ai entendu dire qu’il y avait de l’action mais je n’ai rien vu !"
La Mercedes a encore montré des capacités incroyables à Shanghai dans toutes les circonstances, et Rosberg a encore du mal à réaliser l’ampleur de cet avantage.
"Cette course était spéciale" poursuit-il. "L’équilibre de la voiture et la manière de la régler, c’était de la folie. Avec chaque composé, quoi que nous fassions, c’était un plaisir à piloter et j’ai pu attaquer tout le long pour être en sécurité quoi qu’il pourrait se passer. C’était génial, je n’aurais pas imaginé que la voiture puisse se comporter aussi bien car vendredi, la dégradation des pneus était élevée et aujourd’hui, tout s’est bien passé, c’était incroyable".
Le pilote cherchera encore à gagner en Russie afin de devenir le premier pilote depuis Michael Schumacher à remporter les quatre premières courses de l’année : "J’ai l’avantage maintenant et j’ai hâte de disputer les prochaines courses et d’essayer de gagner en Russie. Nous constatons que nous avons encore la voiture la plus rapide actuellement, mais les Ferrari ont montré leur capacité, et ils ont rencontré tellement de soucis lors des trois premières courses que nous ne devons pas nous relâcher car ils sont plus près que ce que nous avons vu".