Dur de ne pas citer Mercedes comme l’équipe favorite de ce début de saison. Nico Rosberg, l’un des pilotes du team anglo-allemand, comprend que son équipe ait décroché ce statut mais tient à relativiser les choses avant le début de la saison dans une semaine, à Melbourne.
"Je comprends pourquoi les gens disent que nous sommes favoris parce que la plupart du temps nous étions devant lors des tests. Mais nous ne savons pas ce qu’ont fait les autres, avec quelle quantité d’essence ils ont roulé," déclare le pilote allemand à Canal +.
"Nous n’avons pas encore très bien compris ce qu’a fait Ferrari lors des essais. L’an dernier Red Bull était nulle part en essais et à la première course ils ont détruit tout le monde donc il faut faire attention," ajoute-t-il.
Rosberg tient certainement à relativiser parce que, pour le moment, aucune équipe ne peut affirmer avec certitude qu’elle verra l’arrivée en Australie.
"La première course, c’est effrayant et excitant à la fois. La fiabilité va être délicate, ça va être difficile d’être à l’arrivée lors des premières courses. Nous n’avons que 5 moteurs pour la saison, il suffit d’en casser un dès le début pour que ça soit limite pour la fin de la saison."
"Mais c’est vraiment chouette d’être dans cette position, il y a enfin du changement, des bouleversements. Ce n’est plus Red Bull devant, qui a gagné pendant 4 ans. En espérant que ça continue comme cela, c’est bon pour le sport."
L’Allemand conclut avec les points positifs qui peuvent lui donner raison d’avoir une certaine confiance.
"Nous avons eu de bons tests et je suis optimiste pour les premières courses. Il semble que nous avons un petit avantage du point de vue moteur. Mercedes a fait du bon travail avec le moteur et cela se confirme avec les autres équipes partenaires qui sont plutôt devant aussi. C’est une bonne chose mais c’est difficile de prédire exactement encore où nous en sommes. Cela ne sert à rien de faire des prédictions, il faut attendre."
"Nous avons fait notre boulot, nous sommes satisfaits de notre position," conclut-il.