Nico Rosberg a vécu un véritable calvaire aujourd’hui à Singapour. Trente minutes avant le départ, un problème électronique survenait sur sa voiture et les mécaniciens Mercedes n’ont rien pu faire pour le résoudre, malgré de multiples changements de volant.
Contraint de s’élancer de la voie des stands, ne pouvant lancer sa voiture sur la grille, Rosberg a roulé en fond de peloton jusqu’à son premier arrêt, où il a dû abandonner. L’Allemand perd gros au championnat, surtout si Hamilton réussit à s’imposer : le Britannique passerait en tête pour trois points.
"Le volant ne marchait pas. Les vitesses passaient mais sautaient, je passais de la 3e à la 5e. Je n’avais pas la 4e la 6e et pas de puissance hybride non plus. Je ne pouvais rien changer avec les boutons. C’est dommage et c’est très dur. La fiabilité est vraiment à améliorer. Perdre la tête du championnat ne change rien. Je reste serein... extérieurement," dit-il.
"C’est une rude journée. Rien ne marchait normalement, c’était un sentiment horrible... Je n’avais pas de direction assistée ni même de DRS. Cela ne servait à rien de continuer. Je suis très déçu car ce manque de fiabilité, c’est LA faiblesse de notre équipe. On va essayer de comprendre ce qui s’est passé, et puis ce sera la grosse attaque pour Suzuka. Toto Wolff s’est excusé, c’est un beau geste."
"Cela ne sert à rien de crier contre l’équipe," ajoute Rosberg. "Le volant contrôle tout aujourd’hui dans une F1. Il faut savoir pourquoi j’ai eu ce problème avec plusieurs volants. Il faut que cela soit 100% fiable."
Rosberg admet que l’issue de la course l’inquiète.
"Si Lewis gagne, ce sera vraiment, vraiment dur. Je n’ai pas pu me défendre aujourd’hui..."