Nico Rosberg a révélé en Hongrie qu’il n’était pas encore totalement à l’aise avec les freins de sa Mercedes, un problème qui perturbe les deux pilotes depuis deux ans. Les nombreux changements de réglages ou de fournisseurs n’ont pas permis à l’Allemand de trouver la meilleure sensation dans ce domaine.
"Il n’est jamais facile de régler une voiture. C’est toujours difficile même si nous n’avons pas de gros problème particulier en ce moment... à part mes petits soucis habituels avec les freins, par exemple. C’est un problème à travailler sur le long terme et n’est pas facile à solutionner," dit-il en Hongrie.
"C’est une question de sensation, cela varie. C’est juste une question personnelle, c’était aussi le cas l’an dernier. Nous n’avons pas beaucoup progressé sur le feeling. Les freins, c’est un domaine si complexe, cela peut prendre jusqu’à 6 mois pour concevoir une nouvelle paire de disques. S’ils sont bons, il faut 6 mois de plus pour en faire un nouveau jeu, prêt pour la course. C’est un processus vraiment très long et c’est pour cela que je n’ai pas d’espoir de solution rapide."
La question est évidemment de savoir si cela coûte du temps au tour au pilote.
"Je ne les aime pas, mais est-ce que je perds du temps ? Cela dépend. Je préférerais quelque chose de différent. J’ai essayé pas mal de choses et nous utilisons ce que nous avons trouvé de mieux."
Qu’en pense son équipier ?
"Ah bon ? Il vous a dit ça ?" s’interroge Lewis Hamilton. "Pourtant, à la dernière course, il ne s’en plaignait pas, je tiens à vous le dire. Nous n’avons pas de problèmes avec les freins même si, naturellement, nous voulons toujours améliorer leur fonctionnement parce que, lorsqu’il fait chaud, il y a plus de fading (pédale qui s’allonge). A Silverstone, ce n’était pas un problème, on ne freine pas tant que ça. Ici, ce sera délicat mais j’apprécie le défi !"