Nico Rosberg a identifié les menaces potentielles dans sa lutte pour obtenir le titre mondial.
Le pilote allemand, qui a démarré la saison en trombe avec 3 victoires en 3 courses, sait qu’il n’aura pas la partie facile.
La 1ère menace pour lui est évidement son équipier.
"C’est un fait que cela va être une belle bataille contre lui. Je ne pense pas trop à sa mauvaise série actuelle. Il est toujours au top niveau, concentré et motivé. Je dois donc me concentrer sur moi-même, je dois faire le boulot comme on dit. J’ai appris de ces deux dernières années, je progresse bien entendu même s’il est difficile de dire à quel point je suis meilleur maintenant qu’il y a deux ans ou qu’il y a un an."
"L’expérience de la lutte pour le titre de ces deux dernières années va m’aider, évidemment, je suis maintenant pour la 3e année de suite dans cette situation de pouvoir jouer le titre, cela va donc naturellement compter," ajoute-t-il.
La 2e menace ? Ferrari évidemment.
"Ferrari n’a pas encore réussi à montrer tout ce qu’ils peuvent faire. Ils ont eu des problèmes tout le temps et nous pensons vraiment qu’ils sont très, très proches de nous. Nous devons réellement continuer à progresser, la tête dans le guidon. Même en qualifications ils sont dans le coup. Sans son erreur, Kimi Raikkonen aurait été très proche de moi en Chine."
Et selon Rosberg il y a une 3e menace, peut-être la surprise de ce début de saison : Red Bull. L’équipe autrichienne est en forme malgré un moteur Tag Heuer (Renault) qui n’est pas encore au top.
"Red Bull a été la surprise de ce week-end, ils ont été proches en qualifications et en course. Même si je vois Ferrari plus proche de nous, Red Bull était encore à une demi-seconde. Cela reste beaucoup mais c’est un gros pas en avant pour eux surtout quand on sait qu’ils n’ont probablement pas la même puissance moteur que nous. C’est une force sur laquelle il faudra compter."
Le pilote Mercedes a donc gagné les 3 premières courses de la saison. Dans l’histoire de la F1, cela a toujours été synonyme, à 9 reprises, de titre mondial à la fin de l’année...
"Oui mais lors de ces 9 reprises, ils n’avaient pas un équipier du calibre de Lewis Hamilton à leurs côtés ! Je ne veux pas m’attacher aux statistiques d’autant plus que c’est la saison la plus longue de l’histoire de la F1. Il reste encore 18 courses, j’ai un triple champion du monde comme équipier et il a prouvé être difficile à battre ces dernières années."
"Bien entendu j’ai un petit avantage maintenant, ce qui est une bonne chose, il vaut mieux ça que l’inverse."