Nico Rosberg a reconnu que la décision qu’il a prise n’avait pas été facile à prendre par rapport à son équipe.
Certes, l’Allemand va se passer des 50 millions d’euros que lui promettait son nouveau contrat pour 2017 et 2018 mais le nouveau champion du monde assure que ce n’est pas ce qui l’a tracassé le plus lorsqu’il a dû prévenir Toto Wolff de son envie d’arrêter la Formule 1.
"Cette décision a été difficile à prendre par rapport à mon équipe. Mercedes est devenu ma famille sportive depuis sept ans. Ce titre, c’est grâce à eux. Leur annoncer ma retraite et les mettre dans cette situation n’a pas été facile," dit-il au Figaro.
Mercedes a fini par comprendre selon lui, tout comme son père, Keke Rosberg.
"Il a compris. Mon père a eu une carrière assez similaire à la mienne. J’avais un an et demi quand il a arrêté en 1986, ma fille Alaïa a le même âge. Il a fait neuf ans en Formule 1, moi onze. Il a poursuivi pendant quatre saisons après son titre de champion du monde mais il ne m’a pas demandé de continuer comme lui. Ce titre est le plus beau cadeau que je pouvais partager. À la maison, ma mère est désormais assise à table avec deux champions du monde. C’est fort."
Rosberg a beaucoup évoqué sa femme et sa fille, qui sont les éléments clé de sa décision. Mais Alaïa n’a pas fait ralentir son père, bien au contraire !
"Moi, après la naissance de ma fille, j’ai gagné quelques dixièmes," répond-il lorsqu’on évoque l’adage soutenu par Enzo Ferrari qui veut qu’un pilote perde une demi-seconde lorsqu’il devient papa. "Je suis devenu plus fort. À la maison, je passais de très bons moments, chargés en émotions. Ma vie personnelle est devenue plus riche et j’arrivais sur les circuits avec le sourire, plus heureux. Je crois que ça m’a aidé à être plus performant."