A quel point le talent est-il inné ? Acquis ? Toutes les théories sur le sujet circulent et les scientifiques n’ont jamais réellement apporté de réponse claire à cette question très subjective.
En ce qui concerne le talent pour piloter "vite et bien", Nico Rosberg a lui une opinion claire à ce sujet : c’est dans les gènes, en grande partie.
Pour le champion du monde 2016, "j’ai juste hérité du patrimoine génétique de mon père Keke, qui avait un don naturel pour piloter des voitures de course."
"Je crois fermement que les gènes sont une grande part de ce talent. Je pense qu’ils contribuent aux 2 tiers, l’autre tiers étant à acquérir."
Rosberg défend son opinion.
"Oui, fortement. Je suis prêt à aller jusqu’à cet extrême. Pour moi, dans notre sport, c’est très clair."
L’Allemand prend aussi en exemple Max Verstappen, le fils de Jos, qui impressionne la Formule 1 depuis deux ans.
"Son père a été un excellent pilote également. C’est grâce aux gènes qu’il lui a transmis," affirme Rosberg.
Le caractère d’un pilote joue également beaucoup dans la performance comme il l’admet. Cela peut être le cas de Lewis Hamilton, qui n’a pas reçu de tels gênes de la part de son père. Sans citer de nom, Rosberg ajoute :
"En général, un pilote de F1 est un peu narcissique, il s’aime beaucoup, il pense qu’il est le meilleur au monde et que c’est toujours la faute de l’autre pilote."
"Cela vous donne une certaine force dans cet environnement totalement fou, où vous êtes jugé par des millions de personnes à chaque moment. Mais c’est aussi une faiblesse parce que vous ne vous remettez pas beaucoup en question."
"J’étais plutôt de l’autre côté de la limite, quelqu’un de plus sensible et moins narcissique que les autres. Je me questionnais tout le temps, pour tout améliorer, pas à pas. C’est pourquoi j’ai fait appel à un entraineur mental, que j’ai pratiqué la méditation. Je voulais être totalement impliqué pour l’obtention de mon titre."